MONTRÉAL — L'immunité au coronavirus est possiblement plus répandue qu'on ne le croit, affirment des scientifiques suédois.
Les chercheurs de l'Institut Karolinska ont examiné 200 personnes. Pour chaque sujet chez qui ils ont détecté les anticorps contre le SRAS-CoV-2, ils en ont trouvé deux qui possédaient les cellules T capables d'identifier et de détruire les cellules infectées, selon la BBC britannique.
Les anticorps se lient au virus et l'empêchent d'infecter une cellule. Les cellules T, quant à elles, repèrent les cellules qui ont déjà été infectées et les anéantissent pour les empêcher de contaminer leurs voisines.
Les sujets chez qui des cellules T spécifiques au coronavirus ont été détectées ont probablement eux aussi déjà produit des anticorps, mais cette réponse s'était possiblement atténuée au point de ne plus être détectable. Ils devraient quand même être protégés du virus.
Cela pourrait vouloir dire que l'immunité face au coronavirus est plus répandue que ce qui est indiqué par les seuls tests de détection des anticorps.
La Presse canadienne
Vidéo: Pas de vaccination universelle contre la grippe (Le Devoir)
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Aménagements temporaires: un parcours à obstacles pour les personnes avec un handicapLes aménagements temporaires implantés à Montréal pour faciliter la distanciation physique ont rendu la vie difficile aux personnes à mobilité réduite ou avec un handicap. Se déplacer peut être un casse-tête pour ceux et celles qui dépendent parfois de leur voiture depuis que les corridors sanitaires, les rues piétonnes et les voies cyclables se sont multipliés dans la ville. Aux yeux d'André Bisaillon, qui a de la difficulté à marcher, le plan d’aménagement temporaire de l’administration Plante s’est fait « trop vite » et sans prendre en considération les personnes plus vulnérables. Il demande davantage de places de stationnement réservées aux personnes handicapées proches des artères maintenant consacrées aux piétons ou aux cyclistes. « C’est rendu difficile d’aller à l’épicerie ou au CLSC voir mon médecin. C’est difficile de simplement accéder à la rue Wellington [devenue piétonne] pour m’asseoir sur un banc, prendre un café, regarder les gens qui passent, savourer la vie devant moi.» - André Bisaillon Yvon Provencher, qui est non-voyant, parle de l'avenue du Mont-Royal comme d'un parcours à obstacles où il doit zigzaguer entre les files d'attente et les terrasses installées sur les trottoirs ou dans la rue. « La majorité des personnes avec une déficience visuelle vont continuer de marcher sur les trottoirs, car elles perdent leurs repères sinon. C’est dangereux quand on arrive au coin de la rue, au moment de traverser. » - Yvon Provencher Le Regroupement des activistes pour l’inclusion au Québec reproche à la Ville de Montréal de l'avoir consulté seulement une fois le plan d'aménagement pour l'été déjà élaboré. « On est toujours les grands oubliés ! L’accessibilité universelle a beau être un droit prescrit par la Charte des droits et libertés, ce droit est constamment bafoué. » - Linda Gauthier, présidente du RAPLIQ À la Ville, on indique faire de l’accessibilité universelle « une priorité », précisant que, « selon les demandes du milieu, certains changements pourront être apportés ».Le Devoir
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Coronavirus: pic d’anxiété chez les parents d’élèvesLa fermeture des écoles due à la pandémie a créé une vague d’anxiété chez les parents d’élèves. Les cliniques privées de psychologie sont prises d’assaut par des parents qui réclament un diagnostic pour leur enfant, par crainte qu’il soit laissé sans soutien à la rentrée scolaire. Les neuropsychologues rapportent une hausse des consultations pour dépister des troubles d’apprentissage ou de comportement chez les enfants. Le confinement a été difficile pour bien des familles en télétravail, note le neuropsychologue Benoît Hammarrenger. La liste d’attente s’étire jusqu’à la mi-août dans la clinique qu’il dirige, le CERC. Des parents consultent, explique Benoît Hammarrenger, car leurs enfants étaient agités ou peinaient à se concentrer durant l’école à la maison. Ils s’inquiètent, par exemple, d’un possible trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH). Les experts conviennent que la pause forcée dans la scolarisation de milliers d’élèves représentera un défi lors de la rentrée. Nancy Granger, professeure à l’Université de Sherbrooke, rappelle que le réseau scolaire a l’obligation d’offrir des services aux élèves qui en ont besoin, avec ou sans diagnostic. « Est-ce qu’on est à l’école ou à l’hôpital ? On médicalise beaucoup trop l’enseignement », dit-elle. Elle déplore la propension à prescrire des médicaments ou des diagnostics aux élèves ayant des difficultés. Le Centre de psychologie M-C Guay reçoit environ 20 % plus d’appels que lors des périodes estivales habituelles, selon sa fondatrice Marie-Claude Guay. Selon elle, « les parents [...] veulent s’assurer de bien outiller et de préparer leurs enfants pour cette rentrée un peu particulière ».Le Devoir
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Air Canada: patients largués sur la pisteBeaucoup craignent que la baisse de service d’Air Canada en région y déstabilise le système de santé. Évoquant l'impact de la pandémie, Air Canada a décidé de suspendre indéfiniment 30 liaisons régionales en plus de mettre fin à huit escales à des aéroports régionaux au pays, dont quatre au Québec. Au Québec, les liaisons concernées sont : - Baie-Comeau–Montréal, - Baie-Comeau–Mont-Joli, - Gaspé–Les Îles-de-la-Madeleine, - Gaspé–Québec, - Sept-Îles–Québec, - Val-d’Or–Montréal, - Mont-Joli–Montréal, - Rouyn-Noranda–Val-d’Or, - Windsor–Montréal. Pour la présidente de la Fédération des médecins spécialistes du Québec, Diane Francœur, cette situation va compliquer les remplacements de médecins en région, et même le recrutement. À l’heure actuelle, 317 postes de médecin spécialiste sont vacants au Québec, dont 53 % à l’extérieur des grands centres. Le retrait d’Air Canada dérange d’autant plus en région qu’il s’ajoute à celui des compagnies d’autocars. Ces dernières années, les compagnies de bus interurbains ont retranché maints parcours en raison notamment de la concurrence des entreprises de covoiturage. Malgré le déconfinement, Orléans Express, Intercar, Maheux et les autres n’ont toujours pas repris leurs activités et pressent le gouvernement de les subventionner pour relancer le secteur. Au bureau de la députée de Rouyn-Noranda, on rapporte des appels de patients incapables de se rendre à leurs rendez-vous médicaux à Montréal. En moyenne, deux personnes par semaine se trouvent dans cette situation en Abitibi. Contrairement aux compagnies d’aviation, les entreprises d’autocars ont des comptes à rendre au gouvernement au chapitre de l’offre de services. Avant d’éliminer des escales ou des dessertes, elles doivent obtenir l’aval de la Commission des transports du Québec, qui consulte la population afin d’évaluer les répercussions possibles des coupes. Autre différence, le transport aérien ne relève pas de Québec, mais du gouvernement fédéral.Le Devoir
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Pas de vaccination universelle contre la grippe
Le Devoir 1:32 -
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